Un deuxième Challenge Blanc à La Tuque

MOTONEIGE. La Tuque s’impose encore davantage comme la capitale des sports motorisés, toutes disciplines confondues. Courses, rallyes, les sentiers de la Haute-Mauricie séduisent les organisateurs d’événements, qui reconnaissent les grands espaces et l’hospitalité des Latuquois comme incontournables pour les rendez-vous des amateurs de plein-air.

La Tuque recevra, les 20 et 21 février, les motoneigistes participant au Challenge Blanc, un rallye qui n’a rien d’une course, mais qui veut faire découvrir les grands espaces de la Haute-Mauricie.

«C’est une idée que j’ai eue à partir de l’Orange Crush Adventure », confie le motocycliste trifluvien Patrick Trahan, qui organise l’événement. Véritable mordu de tout ce qui a un moteur, M. Trahan a fait le rallye Paris Dakar trois fois, en plus de l’Harricana en 2002.

«Je fais beaucoup de rallyes et j’aime la motoneige. J’ai toujours voulu faire ça, mais pas en course. Ce n’était pas mon intention de refaire l’Harricana (…) J’ai voulu le faire selon le principe de l’Orange Crush», confie ce collaborateur de Marc Fontaine, qui organise ce rallye de motos présenté au début septembre dans les sentiers de la Haute-Maurice. Ce n’est pas une course, mais les compétiteurs doivent éviter de perdre du temps.

Des centaines de kilomètres de découverte

Au lieu des motoneiges hybrides et des randonnées majoritairement dans les sentiers (l’an dernier) le Challenge Blanc prévoit cette année la participation de motoneigistes qui apprécient le hors-piste. Aussi, les trajets utilisés devraient ressembler à ceux de l’Orange Crush.

La première journée du rallye se tiendra vers l’ouest de La Tuque. Elle prévoit 375 km, ou 8 heures environ. Le dimanche, la seconde étape les dirigera vers l’est, on roulera environ 150 km et l’action se tournera davantage vers le secteur Mékinac. On utilisera des sentiers forestiers fermés, un peu de sentiers fédérés (5% du rallye) dans une grande boucle.

L’an dernier, l’événement a débuté sous forme de test avec 8 participants. 27 sont inscrits cette année. Il est toujours possible de s’inscrire. La région n’est pas en reste : une équipe de Wemotaci, une autre de Manawan et deux de La Tuque ont confirmé leur présence, jusqu’à maintenant.

«J’aimerais atteindre 40 personnes cette année. Ce sont des équipes de deux, ou solo», poursuit M. Trahan. Est-ce que le fait de rouler en solo peut avoir un impact sur la sécurité ? Patrick Trahan insiste : l’équipement de sécurité est le même que celui utilisé à l’occasion de l’Orange Crush. Chaque équipe est munie de GPS (pour l’exactitude du kilométrage des concurrents) et d’une feuille de route afin de bien suivre les directives et répondre à des questions. De plus, des «fermeurs de route» voies à ce que toutes les équipes puisse arriver à bon port. Des bénévoles affectés à la sécurité suivront aussi les motoneigistes, au milieu du trajet. Tous les bénévoles ont des téléphone satellite. On ne lésine pas avec la sécurité des gens.

Pourquoi La Tuque ?

Résident de Trois-Rivières, et guide moto au Maroc, Patrick Trahan connaît bien La Tuque. Il l’identifie comme une plaque tournante de la motoneige au Québec, puisque les sentiers en provenance de plusieurs régions aboutissent en Haute-Mauricie.

De plus, il reconnaît avoir reçu un fier coup de main de Ville de La Tuque pour l’organisation de son événement, même s’il comprend que les compressions budgétaires force la municipalité à limiter l’aide qu’elle voudrait offrir à de tels événements.

«Ce n’est pas une activité de spectateurs, puisqu’on va dans le bois et qu’on part à 6 h 30 du matin», confie-t-il. Mais sur le site de rassemblement, il sera possible de suivre où sont rendues les équipes.

Les participants seront invités à un grand souper dans un établissement de La Tuque le samedi soir. 

Il est possible qu’une activité locale, faisant partie du rallye, soit tenue à La Tuque. On y verrait des motoneigistes effectuer un parcours d’habileté, chronométré, sous les yeux des spectateurs.

L’événement n’est pas nécessairement destiné aux férus de la motoneige bien qu’il faille un minimum de connaissances et d’aptitudes pour y participer.

Conscients de l’importance d’un tel événement, à La Tuque, plusieurs commanditaires ont accepté d’emblée de s’y greffer.

Besoin de bénévoles

Si le défi vous intéresse, Patrick Trahan et à la recherche de bénévoles pour l’épauler dans l’organisation de la fin de semaine.

Il a besoin de bénévoles pour fermer le circuit, un para-médic en motoneige, qui suivrait les participants de même que les bénévoles pour la section chronométrée, au départ et à l’arrivée.